Facebook drainerait volontairement la batterie de l’iPhone
Meta rendrait ses applications gourmandes en énergie pour participer à des tests, et ce, au détriment de l’utilisateur et d’Apple.
Ce n’est un secret pour personne que certaines applications sont davantage énergivores que d’autres et pompent plus rapidement la batterie du smartphone. C’est le cas sur iPhone, mais également sur les smartphones Android. Facebook n’échappe pas à la règle, bien au contraire, puisque l’application est parfois renseignée comme responsable de la consommation d’un quart de la batterie du smartphone !
George Hayward, un chercheur et ex-salarié de Meta, a récemment déclaré au New York Post que l’entreprise façonnerait ses applications telles que Facebook ou Messenger de sorte qu’elles pompent volontairement la batterie du téléphone, qu’il s’agisse d’un iPhone ou d’un Android, afin de tester les performances des apps. La pratique, appelée “test négatif”, est populaire chez Meta et les patrons ne s’en cacheraient pas. “J’ai dit au manager que cela pourrait nuire à quelqu’un, et elle m’a dit qu’en faisant du mal à quelques-uns, nous pourrions aider un plus grand nombre [d’utilisateurs]”, explique-t-il au tabloïd new-yorkais.
S’il ne connait pas le nombre exact d’utilisateurs touchés, l’homme est persuadé que l’entreprise a eu recours à ces tests, puisqu’un document explicatif à ce propos aurait tourné dans les locaux de Meta. Il s’est alors opposé à ses supérieurs, qui en ont profité pour le licencier…