Samsung annonce d’importants changements d’organisation
La multinationale coréenne a annoncé la réorganisation de ses divisions commerciales avec la fusion de l’électronique grand public et des téléphones mobiles.
C’est une petite révolution interne qui vient d’avoir lieu chez le géant sud-coréen Samsung. Le fabricant de produits électroniques a en effet annoncé qu’il allait désormais se concentrer sur deux secteurs : les produits grand public et les semi-conducteurs.
Samsung fusionne donc son activité de téléphonie mobile avec sa division d’électronique grand public. La division « Samsung Mobile » disparait donc pour rejoindre la branche « Électronique grand public ». Les smartphones, les tablettes les écouteurs sans fil ou encore les montres connectées rejoindront la branche Électronique grand public.
L’objectif de Samsung est de simplifier ses processus en interne. Cette fusion doit également permettre aux dirigeants de gagner en réactivité pour gérer les imprévus, liés notamment à la pénurie de puces.
De nouvelles priorités
Malgré une place toujours dominante dans le milieu des smartphones, la division Samsung Mobile ne contribuait plus qu’à 21 % des bénéfices de la firme. À titre de comparaison, cette division représentait 70 % des bénéfices au début des années 2010. À l’opposé, les bénéfices générés par la vente de composants ont augmenté au fil des années et représentent près de trois quarts des bénéfices d’exploitation du groupe sur le dernier trimestre.
Cette fusion s’accompagne également d’une restructuration importante de la direction. Han Jong-Hee, jusqu’alors « chef » du secteur de la télévision, devient co-PDG pour diriger la nouvelle division qui englobe l’électronique mobile et grand public. Kyung Kye-Hyun, directeur général de la filiale de composants Samsung Electro-Mechanics et ancien chef de l’équipe puce mémoire flash et technologie, a quant à lui été nommé co-PDG responsable de la division puces et composants.
L’objectif à long terme de Samsung est de devenir le premier fabricant de puces sous contrat au cours d’ici 2030. À cet égard, les investissements prévus s’élèveront à 150 milliards de dollars et comprendront notamment la création de nouvelles fonderies.