Le téléviseur le plus cher sera vendu 1,7 million de dollars
Des prix exorbitants, des diagonales démesurées et des poids dépassant la tonne. Bienvenue dans le monde magique des écrans LG DVLED.
Le constructeur coréen a décidé de rejoindre Samsung avec son « The Wall » et Sony avec son « Crystal LED » dans le marché des télévisions géantes. LG a en effet annoncé la sortie de ses télévisions DVLED. L’acronyme signifie « Direct View LED», une technologie permettant de regarder directement les LED, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont nombreux. 33 millions de LED sont ainsi présentes dans le châssis du plus grand modèle.
Tout ce matériel engendre évidemment des chiffres qui donnent le tournis. Ainsi, ce modèle titanesque de presque une tonne est vendu pour un prix de 1,7 million de dollars. Si vous comptez faire l’acquisition de cette télévision, il faudra son doute déménager pour trouver une pièce adaptée à sa taille, car la diagonale mesure 325 pouces, soit 8,25 m. La télévision s’impose comme un véritable mastodonte et propose une résolution de 8K.
La supercar des télévisions
Dan Smith, le vice-président de LG Electronics USA en charge des écrans DVLED a déclaré dans un communiqué : « C’est vraiment la supercar des technologies d’affichage domestique, offrant une qualité et des performances fabriquées à la main qui plaisent à ceux qui ont un style de vie luxueux qui veulent quelque chose qui est non seulement immersif, mais aussi très exclusif […] La technologie LG DVLED Extreme Home Cinema Display est conçue pour durer 100 000 heures avant d’atteindre la demi-vie, ce qui signifie qu’elle pourrait offrir des visuels époustouflants pendant plus de 10 ans. »
D’autres modèles plus petits (à partir de 81 pouces) ont également été présentés dans la gamme. Comptez tout de même 70.000 € pour le plus petit d’entre eux.
Une installation sur mesure
Des écrans de cette taille nécessitent bien sûr un service d’installation sur mesure. Celui-ci est évidemment inclus dans le prix.
Autre point intéressant, ces écrans ne sont pas des smart TV et n’embarquent pas d’électronique à l’intérieur pour le traitement vidéo. Tout cela est confié au boîtier externe LG Controller.
Une technologie trop jeune pour le grand public
Ces solutions sont destinées pour l’instant à de très rares privilégiés, tant pour l’investissement initial que pour la consommation électrique que le téléviseur engendre, près de 16.560W. Bref, LG montre que la route vers le DVLED grand public est encore longue. Il faudra probablement encore des années pour que des écrans de ce genre atteignent des coûts de production, et donc des prix, à la portée de tous.