Huawei et 58 entreprises chinoises sont privées d’investissements américains
Huawei et 58 entreprises chinoises sont désormais privées d'investissements américains. En effet, Joe Biden a décidé d'allonger la liste noire établie par l'administration Trump. Sans surprise, la Chine compte prendre les mesures nécessaires “pour protéger les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.”
Joe Biden a décidé de marcher dans les pas de l'administration Trump. En tout cas concernant sa politique envers la Chine. En effet, le président américain vient d'allonger la liste noire mise en place en janvier 2021 par l'ancien locataire de la Maison-Blanche . À cette époque, Donald Trump avait ajouté Xiaomi à cette liste noire, empêchant de fait le constructeur de recevoir des financements de la part d'investisseurs américains.
Depuis, Xiaomi a passé un accord officiel avec le nouveau gouvernement américain pour sortir de cette impasse. Dans cette nouvelle liste noire, Joe Biden inclut désormais les entreprises chinoises impliquées dans la fabrication et le déploiement de technologies de surveillance. “Ce décret autorise les États-Unis à interdire de manière ciblée et circonscrite les investissements américains dans des entreprises chinoises qui portent atteinte à la sécurité ou aux valeurs démocratiques des États-Unis et ses alliés”, a assuré la Maison-Blanche dans un communiqué officiel.
Selon le gouvernement américain, le but ici est d'empêcher les investissements américains de soutenir le complexe militaro-industriel chinois, ce afin d'éviter d'éventuelles répressions et violations des droits de l'homme. Une référence directe aux exactions supposées de la Chine contre les Ouïghours.
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HUAWEI N'EST PAS ÉPARGNÉE PAR CES NOUVELLES SANCTIONS
Ces sanctions, qui prendront effet le 2 août 2021, concernent donc 59 entreprises au total, pour l'instant. Le département du Trésor américain se réserve le droit de rajouter d'autres entreprises si nécessaire. Sans surprise, Huawei est toujours présente, malgré ses supplications pour voir les sanctions à son encontre enfin levées.
On retrouve ensuite le géant pétrolier CNOOC, China Railway Construction, China Mobile, China Telecom, la société de vidéosurveillance Hikvision ou encore l'un des principaux fabricants de semiconducteurs au monde, à savoir SMIC (pour Semiconductor Manufacturing International Corp). Une situation qui pourrait d'ailleurs aggraver l'actuelle pénurie mondiale de semiconducteurs.
LA CHINE NE COMPTE PAS SE LAISSER FAIRE
Sans surprise, la Chine a immédiatement condamné ces mesures. “Les États-Unis devraient respecter la primauté du droit et cesser de prendre des mesures néfastes pour le marché financier mondial. La Chine prendra les mesures nécessaires pour protéger avec vigueur les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises”, a assuré Wang Weibin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Dès l'entrée en vigueur de ces sanctions le 2 août prochain, les investisseurs américains auront un délai d'un an jour pour jour pour retirer l'ensemble de leurs actifs dans les entreprises chinoises concernées.